Mon amant de saint Jean
Mon amant de Saint-Jean
1945
Paroles de Léon Agel et musique d'Emile Carrara
V.O. interprétée par Lucienne DELYLE
reprise depuis par Edith PIAF (non disponible)
par Mouloudji accompagné à l'accordéon par Marcel AZZOLA
puis en 2002 par Patrick BRUEL
et par Les Croquants
1- Je ne sais pourquoi j'allais danser
A Saint-Jean au musette,
Mais quand un gars m'a pris un baiser,
J'ai frissonné, j'étais chipée
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant,
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean,
Je restais grisée
Sans volonté
Sous ses baisers.
2 - Sans plus réfléchir, je lui donnais
Le meilleur de mon être
Beau parleur chaque fois qu'il mentait,
Je le savais, mais je l'aimais.
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant,
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean,
Je restais grisée
Sans volonté
Sous ses baisers.
3 - Mais hélas, à Saint-Jean comme ailleurs
Un serment n'est qu'un leurre
J'étais folle de croire au bonheur,
Et de vouloir garder son cœur.
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant,
Mon bel amour, mon amant de Saint-Jean,
Il ne m'aime plus
C'est du passé
N'en parlons plus.
A propos de Lucienne DELYLE (1917-1962)
Lucienne Delyle ( Lucienne Delyne) naît à Paris en 1917. Elle pourrait être pharmacienne mais elle devient artiste de variété et l'une des chanteuses les plus populaire de sa génération. Elle se présente à des concours d'amateurs et gagne un "radio crochet" organisé par Radio Cité. Il n'en faut pas plus pour que sa route soit tracée et, dès le mois de février 1939 elle enregistre, sous le nom de Delyle, pour Columbia un air de Ralph Erwin, Sur les quais du vieux Paris puis l'adaptation française d'un air sud-américain, Prière à Zumba qui lui ouvre, pour son coup d'essai, les portes de la notoriété.
On retrouve ces chansons dans le film de Truffaut : le dernier métro.